


Message du Saint-Père pour le Carême 2022
« Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage.
Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion, travaillons au bien de tous »
(Gal 6, 9-10a)
Chers frères et sœurs,
Le Carême est un temps propice de renouveau personnel et communautaire qui nous conduit à la Pâques de Jésus-Christ mort et ressuscité. Pendant le chemin de Carême 2022 il nous sera bon de réfléchir à l’exhortation de saint Paul aux Galates : « Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage. Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion (chairós), travaillons au bien de tous » (Gal 6, 9-10a).
1. Semailles et récolte
Dans ce passage, l’Apôtre évoque l’image des semailles et de la récolte, si chère à Jésus (cf. Mt 13). Saint Paul nous parle d’un chairos : un temps propice pour semer le bien en vue d’une récolte. Quelle est cette période favorable pour nous ? Le Carême l’est, certes, mais toute l’existence terrestre l’est aussi, et le Carême en est de quelque manière une image [1]. Dans notre vie la cupidité et l’orgueil, le désir de posséder, d’accumuler et de consommer prévalent trop souvent, comme le montre l’homme insensé dans la parabole évangélique, lui qui considérait sa vie sûre et heureuse grâce à la grande récolte amassée dans ses greniers (cf. Lc 12 ,16-21). Le Carême nous invite à la conversion, au changement de mentalité, pour que la vie ait sa vérité et sa beauté non pas tant dans la possession que dans le don, non pas tant dans l’accumulation que dans la semence du bien et dans le partage.
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Le premier agriculteur est Dieu lui-même, qui généreusement « continue de répandre des semences de bien dans l’humanité » (Enc. Fratelli tutti, n. 54). Pendant le Carême, nous sommes appelés à répondre au don de Dieu en accueillant sa Parole « vivante et énergique » (He 4,12). L’écoute assidue de la Parole de Dieu fait mûrir une docilité prête à son action (cf. Jc 1,21) qui rend notre vie féconde. Si cela nous réjouit déjà, plus grand encore est cependant l’appel à être « des collaborateurs de Dieu » (1 Co 3, 9), en tirant parti du temps présent (cf. Ep 5, 16) pour semer nous aussi en faisant du bien. Cet appel à semer le bien ne doit pas être considéré comme un fardeau, mais comme une grâce par laquelle le Créateur nous veut activement unis à sa féconde magnanimité.
Et la récolte ? Ne sème-t-on pas en vue de la récolte ? Bien sûr. Le lien étroit entre les semailles et la récolte est réaffirmé par saint Paul lui-même, qui affirme : « À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement » (2Co 9, 6). Mais de quelle moisson s’agit-il ? Un premier fruit du bien semé se retrouve en nous-mêmes et dans nos relations quotidiennes, jusque dans les plus petits gestes de bonté. En Dieu, aucun acte d’amour, si petit soit-il, et aucune “fatigue généreuse” ne sont perdus (cf. Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 279). De même que l’arbre se reconnaît à ses fruits (cf. Mt 7,16-20), de même la vie remplie de bonnes œuvres est lumineuse (cf. Mt 5, 14-16) et apporte au monde le parfum du Christ (cf. 2 Co 2,15). Servir Dieu, sans péché, fait récolter des fruits de sainteté pour le salut de tous (cf. Rm 6, 22).
En réalité, il ne nous est permis de voir qu’une petite partie du fruit de ce que nous semons puisque, selon le proverbe évangélique, « l’un sème, l’autre moissonne » (Jn 4, 37). C’est précisément en semant pour le bien d’autrui que nous participons à la magnanimité de Dieu : « il y a une grande noblesse dans le fait d’être capable d’initier des processus dont les fruits seront recueillis par d’autres, en mettant son espérance dans les forces secrètes du bien qui est semé » (Enc. Fratelli tutti, n. 196). Semer le bien pour les autres nous libère de la logique étroite du gain personnel et confère à nos actions le large souffle de la gratuité, en nous insérant dans l’horizon merveilleux des desseins bienveillants de Dieu.
La Parole de Dieu élargit et élève notre regard encore plus, elle nousannonce que la véritable moisson est la moisson eschatologique, celle du dernier jour, du jour sans coucher du soleil. Le fruit accompli de notre vie et de nos actions est le « fruit pour la vie éternelle » (Jn 4, 36) qui sera notre « trésor dans les cieux » (Lc 12, 33 ; 18, 22). Jésus lui-même utilise l’image du grain qui meurt en terre et porte du fruit pour exprimer le mystère de sa mort et de sa résurrection (cf. Jn 12, 24) ;et Saint Paul la reprend pour parler de la résurrection de notre corps : « Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ; ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel » (1 Co 15, 42-44). Cet espoir est la grande lumière que le Christ ressuscité apporte dans le monde :« Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non ! Le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis» (1 Co 15, 19-20), de sorte que ceux qui sont intimement unis à lui dans l’amour, « par une mort qui ressemble à la sienne » (Rm 6, 5), soient aussi unis dans sa résurrection pour la vie éternelle(cf. Jn 5, 29) : « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » (Mt 13, 43).
2. « Ne nous lassons pas de faire le bien »
La résurrection du Christ anime les espoirs sur terre de la « grande espérance » de la vie éternelle et introduit déjà le germe du salut dans le temps présent (cf. Benoît XVI, Enc. Spe salvi, nn. 3. 7). Face à l’amère déception de tant de rêves brisés, face à l’inquiétude devant les défis qui nous attendent, face au découragement dû à la pauvreté de nos moyens, la tentation est de se replier sur son propre égoïsme individualiste et de se réfugier dans l’indifférence aux souffrances des autres. En effet, même les meilleures ressources sont limitées : « Les garçons se fatiguent, se lassent, et les jeunes gens ne cessent de trébucher » (Is 40, 30), mais Dieu « rend des forces à l’homme fatigué, il augmente la vigueur de celui qui est faible. […] Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils déploient comme des ailes d’aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer » (Is 40, 29.31). Le Carême nous appelle à placer notre foi et notre espérance dans le Seigneur (cf. 1 P 1, 21), car c’est seulement avec le regard fixé sur Jésus-Christ ressuscité (cf. He 12, 2) que nous pouvonsaccueillir l’exhortation de l’Apôtre : « Ne nous lassons pas de faire le bien » (Ga 6, 9).
Ne nous lassons pas de prier. Jésus a enseigné qu’il faut « toujours prier sans se décourager » ( Lc 18, 1). Nous devons prier parce que nous avons besoin de Dieu. Suffire à soi-même est une illusion dangereuse. Si la pandémie nous a fait toucher du doigt notre fragilité personnelle et sociale, que ce Carême nous permette d’expérimenter le réconfort de la foi en Dieu sans laquelle nous ne pouvons pas tenir (cf. Is 7, 9). Personne ne se sauve tout seul, car nous sommes tous dans la même barque dans les tempêtes de l’histoire [2]. Mais surtout personne n’est sauvé sans Dieu, car seul le mystère pascal de Jésus-Christ donne la victoire sur les eaux sombres de la mort. La foi ne nous dispense pas des tribulations de la vie, mais elle permet de les traverser unis à Dieu dans le Christ, avec la grande espérance qui ne déçoit pas et dont le gage est l’amour que Dieu a répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint (cf. Rm 5, 1-5).
Ne nous lassons pas d’éliminer le mal de notre vie. Que le jeûne corporel auquel nous appelle le Carême fortifie notre esprit pour lutter contre le péché. Ne nous lassons pas de demander pardon dans le sacrement de la pénitence et de la réconciliation, sachant que Dieu ne se fatigue pas de nous pardonner [3]. Ne nous lassons pas de lutter contre la concupiscence, cette fragilité qui nous pousse à l’égoïsme et à tout mal, trouvant au fil des siècles diverses voies permettant de plonger l’homme dans le péché (cf. Enc. Fratelli tutti, n. 166). L’une de ces voies est le risque d’addiction aux médias numériques, qui appauvrit les relations humaines. Le Carême est un temps propice pour contrer ces écueils et cultiver plutôt une communication humaine plus intégrale (cf. ibid., n. 43), faite de « vraies rencontres » ( ibid., n. 50), face à face.
Ne nous lassons pas de faire le bien dans la charité concrète envers notre prochain. Au cours de ce Carême, pratiquons l’aumône avec joie (cf. 2 Co 9, 7). Dieu « fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture » (2 Co 9, 10) pourvoit à chacun d’entre nous, non seulement pour que nous puissions avoir à manger, mais aussi pour que nous puissions faire preuve de générosité en faisant du bien aux autres. S’il est vrai que toute notre vie est un temps pour semer le bien, profitons particulièrement de ce Carême pour prendre soin de nos proches, pour nous rendre proches de ces frères et sœurs blessés sur le chemin de la vie (cf. Lc 10, 25-37).Le Carême est un temps propice pour rechercher, et non éviter, ceux qui sont dans le besoin ; appeler, et non ignorer, ceux qui désirent l’écoute et une bonne parole ; visiter, et non abandonner, ceux qui souffrent de la solitude. Mettons en pratique l’appel à faire du bien envers tous en prenant le temps d’aimer les plus petits et les sans défense, les abandonnés et les méprisés, celui qui est victime de discrimination et de marginalisation (cf. Enc. Fratelli tutti, n. 193).
3. « Nous récolterons si nous ne perdons pas courage »
Le Carême nous rappelle chaque année que « le bien, comme l’amour également, la justice et la solidarité ne s’obtiennent pas une fois pour toutes ; il faut les conquérir chaque jour » (ibid., n. 11). Demandons donc à Dieu la patiente constance du cultivateur (cf. Jc 5, 7) pour ne pas renoncer à faire le bien, pas à pas. Que celui qui tombe tende la main au Père qui relève toujours. Que celui qui s’est perdu, trompé par les séductions du malin, ne tarde pas à retourner à lui qui « est riche en pardon » (Is 55, 7). En ce temps de conversion, trouvant appui dans la grâce de Dieu et dans la communion de l’Église, ne nous lassons pas de semer le bien. Le jeûne prépare le terrain, la prière l’irrigue, la charité le féconde. Nous avons la certitude dans la foi que « nous récolterons si nous ne perdons pas courage » et que, avec le don de la persévérance, nous obtiendrons les biens promis (cf. He 10, 36) pour notre propre salut et celui des autres (cf. 1 Tim 4, 16). Pratiquant l’amour fraternel envers tous, nous sommes unis au Christ, qui a donné sa vie pour nous (cf. 2 Co 5, 14-15) et nous goûtons d’avance la joie du Royaume des Cieux, quand Dieu sera « tout en tous » (1 Co 15, 28).
Que la Vierge Marie, du sein de laquelle a germé le Sauveur, et qui gardait toutes les choses « et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19), nous obtienne le don de la patience et nous soit proche par sa présence maternelle, afin que ce temps de conversion porte des fruits de salut éternel.
Donné à Rome, près de Saint Jean de Latran, le 11 novembre 2021, Mémoire de Saint Martin, Evêque.
FRANÇOIS
[1] Cf. Saint Augustin , Serm. 243, 9,8 ; 270, 3 ; Fr. dans Ps. 110, 1.
[2] Cf. Moment extraordinaire de prière en temps d’épidémie (27 mars 2020).
MESSE, BÉNÉDICTION ET IMPOSITION DES CENDRES
HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
Basilique Sainte-Sabine
Mercredi 2 mars 2022
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Homélie du Saint-Père, lue par le Cardinal Secrétaire d’Etat
En ce jour qui ouvre le temps du Carême, le Seigneur nous dit : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux » (Mt 6, 1). Cela peut paraître surprenant, mais dans l’Évangile d’aujourd’hui, la parole qui revient plusieurs fois est récompense (cf. vv 1.2.5.16). Habituellement, le Mercredi des Cendres, notre attention est attirée sur l’effort exigé par le chemin de foi, plus que sur le prix dont il est couronné. Pourtant, aujourd’hui, le discours de Jésus revient à chaque fois sur ce terme, récompense, qui semble être le ressort de notre action. En effet, il y a en nous, dans notre cœur, une soif, un désir d’atteindre une récompense qui nous attire et qui motive ce que nous faisons.
Le Seigneur distingue cependant deux types de récompenses auxquelles la vie d’une personne peut tendre : d’une part la récompense auprès du Père et, de l’autre, la récompense auprès des hommes. La première est éternelle ; c’est la vraie, la définitive, elle est le but de la vie. La seconde, par contre, est transitoire, elle est une fausse route dans laquelle nous nous engageons quand l’admiration des hommes et le succès mondain deviennent pour nous la chose la plus importante, la satisfaction la plus grande. Mais c’est une illusion : c’est comme un mirage qui, une fois atteint, laisse les mains vides. L’inquiétude et le mécontentement sont toujours au tournant pour celui qui a comme horizon la mondanité qui séduit mais, ensuite, déçoit. Celui qui regarde la récompense du monde ne trouve jamais la paix, et il ne sait pas même promouvoir la paix car il perd de vue le Père et les frères. C’est un risque que nous courons tous et c’est pourquoi Jésus nous avertit : « faites attention ». C’est comme s’il disait : “Vous avez la possibilité de jouir d’une récompense infinie, une récompense sans égale : veillez donc à ne pas vous laisser aveugler par l’apparence en poursuivant des récompenses de moindre valeur, qui vous filent entre les doigts”.
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Le rite des cendres que nous recevons sur la tête veut nous soustraire à l’aveuglement qui consiste à mettre la récompense auprès des hommes avant la récompense auprès du Père. Ce signe austère qui nous fait réfléchir sur la caducité de notre condition humaine est comme un remède au goût amer, mais efficace, pour guérir la maladie de l’apparence. Il s’agit d’une maladie spirituelle qui asservit la personne, la conduisant à devenir dépendante de l’admiration d’autrui. C’est un véritable “esclavage des yeux et de l’esprit” (cf. Ep 6, 6; Col 3, 22) qui pousse à vivre à l’enseigne de la vaine gloire selon laquelle ce qui compte n’est pas la pureté du cœur mais l’admiration des gens ; non pas le regard de Dieu sur nous, mais la manière dont les autres nous regardent. Et l’on ne peut bien vivre en se contentant de cette récompense.
Le problème est que cette maladie de l’apparence menace même les domaines les plus sacrés. C’est sur cela que Jésus insiste aujourd’hui : même la prière, la charité et le jeûne peuvent devenir autoréférentiels. Dans chaque geste, même le plus beau, le ver de l’autosatisfaction peut se cacher. Le cœur n’est pas alors complètement libre car il ne cherche pas l’amour pour le Père et pour les frères, mais l’approbation humaine, les applaudissements des gens, la gloire. Et tout peut devenir une sorte de fiction vis à vis de Dieu, de soi-même et des autres. C’est pourquoi la Parole de Dieu nous invite à regarder à l’intérieur de nous-mêmes, pour voir nos hypocrisies. Faisons un diagnostic des apparences que nous recherchons ; essayons de les démasquer. Cela nous fera du bien.
Les cendres mettent en lumière le néant qui se cache derrière la recherche effrénée des récompenses mondaines. Elles nous rappellent que la mondanité est comme de la poussière emportée par le vent. Sœurs, frères, nous ne sommes pas dans le monde au gré du vent ; notre cœur a soif d’éternité. Le Carême est un temps donné par le Seigneur pour revivre, pour être soignés intérieurement et pour marcher vers la Pâque, vers ce qui ne passe pas, vers la récompense auprès du Père. C’est un chemin de guérison, non pas pour tout changer du jour au lendemain, mais pour vivre chaque jour dans un esprit nouveau, avec un style différent. C’est à cela que servent la prière, la charité et le jeûne : purifiés par les cendres du Carême, purifiés de l’hypocrisie de l’apparence, ils retrouvent toute leur force et régénèrent un rapport vivant avec Dieu, avec les frères et avec soi-même.
La prière humble, faite « dans le secret » (Mt 6, 6), dans la discrétion de sa chambre, devient le secret pour faire fleurir la vie à l’extérieur. Elle est un dialogue chaleureux d’affection et de confiance qui console et ouvre le cœur. Surtout en ce temps de Carême, prions en regardant le Crucifié : laissons-nous envahir par l’émouvante tendresse de Dieu et mettons dans ses blessures les nôtres et celles du monde. Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, restons en silence devant Lui. Redécouvrons ce qu’il y a d’essentiel et de fécond dans le dialogue intime avec le Seigneur. Car Dieu n’aime pas les choses spectaculaires; il aime au contraire se laisser trouver dans le secret. C’est “le secret de l’amour”, loin de toute ostentation et des couleurs éclatantes.
Si la prière est vraie, elle ne peut que se traduire en charité. Et la charité nous libère du pire esclavage, celui de nous-mêmes. La charité du carême, purifiée par les cendres, nous ramène à l’essentiel, à la joie intime qu’il y a à donner. L’aumône, faite loin des projecteurs, donne paix et espérance au cœur. Elle nous révèle la beauté du don qui devient un recevoir et permet ainsi de découvrir un secret précieux : donner fait se réjouir le cœur, plus que recevoir (cf. Ac 20, 35).
Enfin, le jeûne. Il n’est pas un régime, au contraire, il nous libère de l’autoréférentialité de la recherche obsessionnelle du bien-être physique, pour nous aider à maintenir en forme non pas le corps, mais l’esprit. Le jeûne nous porte à donner sa juste valeur aux choses. De façon concrète, il nous rappelle que la vie ne doit pas être soumise à la scène passagère de ce monde. Et le jeûne ne doit pas se limiter seulement à la nourriture : en particulier durant le Carême, on doit jeûner de ce qui nous donne une certaine dépendance. Que chacun y réfléchisse pour faire un jeûne qui affecte vraiment sa vie concrète.
Mais si la prière, la charité et le jeûne doivent mûrir dans le secret, leurs effets ne sont pas secrets. La prière, la charité et le jeûne ne sont pas des remèdes seulement pour soi, mais pour tous : ils peuvent en effet changer l’histoire. Tout d’abord parce que celui qui en éprouve les effets, presque sans s’en rendre compte, les transmet aussi aux autres; et surtout parce que la prière, la charité et le jeûne sont les voies principales qui permettent à Dieu d’intervenir dans notre vie et dans la vie du monde. Ce sont les armes de l’esprit, et c’est avec elles que, en cette journée de prière et de jeûne pour l’Ukraine, nous implorons de Dieu cette paix que les hommes à eux seuls ne parviennent pas à construire.
O Seigneur, Toi qui vois dans le secret et qui nous récompenses au-delà de toute attente, écoute la prière de ceux qui se confient à Toi, surtout celle des plus humbles, des plus éprouvés, de ceux qui souffrent et qui fuient sous le vacarme des armes. Remets dans les cœurs la paix, redonne à nos jours ta paix.
Amen.
APPEL DU PAPE FRANCOIS
Audience générale du 23 février 2022
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Je ressens une grande douleur dans mon cœur pour l’aggravation de la situation en Ukraine. En dépit des efforts diplomatiques de ces dernières semaines, des scénarios toujours plus alarmants s’ouvrent. Comme moi, de nombreuses personnes, dans le monde entier, éprouvent de l’angoisse et de la préoccupation. Une fois de plus, la paix de tous est menacée par des intérêts partisans.
Je voudrais appeler tous ceux qui ont des responsabilités politiques à faire un sérieux examen de conscience devant Dieu qui est le Dieu de la paix et non de la guerre ; qui est le Père de tous et non de quelques-uns, qui veut que nous soyons frères et non ennemis. Je prie toutes les parties impliquées afin qu’elles s’abstiennent de toute action qui provoque encore plus de souffrance aux populations, en déstabilisant la coexistence entre les nations et en discréditant le droit international.
Et à présent, je voudrais lancer un appel à tous, croyants et non-croyants. Jésus nous a enseigné qu’à l’absurdité diabolique de la violence, on répond par les armes de Dieu, par la prière et par le jeûne. J’invite chacun à faire du 2 mars prochain, mercredi des cendres, une journée de jeûne pour la paix. J’encourage spécialement les croyants afin que ce jour-là ils se consacrent intensément à la prière et au jeûne. Que la Reine de la Paix préserve le monde de la folie de la guerre.
Vidéo de Vatican News – Français, publiée le 2 mars 2022
2 mars: journée de jeûne et de prière pour la paix
Ce 2 mars, mercredi des Cendres, les fidèles sont appelés au jeûne et à la prière pour la paix, spécialement en Ukraine, comme l’a demandé le Pape François lors de l’audience générale du 23 février dernier.

♦ Proposition pour les jeunes
Par Ecclesia Campus
Pour rebondir suite à l’annulation du rassemblement d’étudiants, le réseau Ecclesia Campus a souhaité apporter un contenu de fond aux jeunes étudiants en aumônerie et mouvement. Pour cela, il a mobilisé certains intervenants initialement sollicités pour l’événement. Le thème, « Témoins de l’essentiel, ton avenir est plein d’espérance », est le fil rouge des vidéos « Capsules d’Espérance ».
Le carême est l’occasion de diffuser largement ces vidéos, pleines d’Espérance et de joie ! Il s’agit d’outils précieux pour les aumôneries et nous les invitons vivement à s’en servir sans modération pour animer des soirées par exemple.

Voici quelques initiatives pour vivre ce temps de carême par les diocèses, mouvements, associations, congrégations (liste non exhaustive !) :

1/ CCFD – Nous habitons tous la même maison
« Rendez-vous du 2 mars au 14 avril 2022 pour vivre le carême autour de l’écologie intégrale.
Depuis plus de 60 ans nous soutenons des acteurs de terrain pour que chacun voie ses droits fondamentaux respectés : manger à sa faim, vivre de son travail, habiter dans un environnement sain, choisir là où construire sa vie…
Cet engagement prend racine dans l’Evangile et la pensée sociale de l’Eglise. »
Outils :
- Parcours en ligne (méditations)
- Un chemin de croix revisité
- une web radio
- Livrets à télécharger :
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- Livret pour les animateurs
- Livret Cahier liturgique
- Livret spirituel pour aider à cheminer pendant le Carême
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2/ Carmes – Vivre la miséricorde de Dieu avec les Saints du Carmel
“A moi, il a donné sa Miséricorde infinie” : cette affirmation célèbre de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus peut s’inscrire dans une tradition carmélitaine. Déjà sainte Thérèse d’Ávila écrivait : “j’attends tout de la miséricorde de Dieu.“ Cette retraite de carême propose une plongée dans la miséricorde divine à l’école de figures carmélitaines : Édith Stein, Jean de la Croix, Laurent de la Résurrection, Élisabeth de la Trinité, Thérèse des Andes,… Ces témoins nous aideront à entrer davantage dans ce mystère central de notre foi et ainsi à vivre plus en profondeur la grâce de Pâques. »
Chaque vendredi, recevez par mail :
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- une méditation à partir de l’évangile et des saints du carmel
- un podcast de la méditation
- le calendrier de carême pour prier au quotidien et mettre en pratique (Pour les personnes très “connectées”, vous pouvez suivre ce calendrier chaque matin sur nos pages Facebook, Twitter, Instagram et Hozana « Carmes de Paris ».)
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Thème abordées :
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- Semaine 1 : jamais sans le Saint-Esprit ! – avec Thérèse d’Ávila
- Semaine 2 : attirés dans la prière – avec Jean de la Croix
- Semaine 3 : « commençons tout de bon ! » – avec Laurent de la Résurrection
- Semaine 4 : oser les mains vides – avec Thérèse de Lisieux
- Semaine 5 : « à cause de son trop grand amour » – avec Élisabeth de la Trinité
- Semaine Sainte : rester et regarder – avec Thérèse des Andes
- Pâques : célébrer la Miséricorde divine
3/ Emmanuel – 4 nouveaux parcours en ligne pour vivre le Carême
« Le moment annuel favorable pour se convertir et se laisser renouveler arrive à grands pas. Le 2 mars nous entrerons en effet dans le temps du Carême. Voici 4 nouveaux parcours avec des rythmes et des thèmes très différents. Vous en trouverez certainement un qui vous conviendra pour cheminer pendant ces 40 jours ! A vivre seul ou en groupe ! »
Parcours #1 – Paul, l’Église et la Croix >> Des remèdes aux crises d’aujourd’hui. Par le Père Sébastien Dehorter
Parcours #2 – Parcours Abraham >> Devenir saint, c’est possible ! Par le Père Luc Pialoux
Parcours #3 – 40 saintes histoires pour le Carême 2022. Par le Père Alain de Boudemange
Parcours #4 – Au fil de l’Eucharistie, mon chemin de Carême. Par le sanctuaire de Paray-le-Monial
4/ Fraternité Saint Vincent Ferrier – formation Carême 40
« CARÊME 40 est une formation biblique, théologique et spirituelle, sur la vie de Jésus, à partir des 20 mystères du rosaire. »
40 JOURS DE FORMATION
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils vous connaissent, vous, le seul vrai Dieu, et celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17, 3). En 40 vidéos, ce parcours déploiera sous vos yeux émerveillés les grands mystères de la vie de Notre-Seigneur, de l’Incarnation à la Résurrection, en passant par le Mont des Béatitudes et le Calvaire.
40 JOURS DE PRIÈRE
« Soyez toujours joyeux, priez sans cesse ! » (1 Th 5, 17). Pour soutenir votre prière quotidienne, vous recevrez chaque jour une courte méditation tirée des meilleurs auteurs de la tradition chrétienne et en rapport avec l’enseignement du jour.
40 JOURS D’EFFORT
« La vie de l’homme sur terre est un combat. » (Job 7, 1). Avec les Pères de la Fraternité, un défi quotidien vous invitera à mettre en pratique le combat spirituel du carême dans votre vie quotidienne.
5/ Hozana & Lazare – Se faire un cœur de pauvre avec Lazare
La pauvreté (qu’il ne faut pas confondre avec la « misère » matérielle), est une attitude de dépendance à Dieu, aux autres. Dans ce parcours, nous vous proposons une démarche positive pour se dépouiller de soi, se mettre à nouveau dans les mains de Dieu.
Nos colocs vous proposeront tous les jours jusqu’à Pâques :
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- Une méditation sur l’évangile du jour
- Un défi pauvreté pour la journée (une démarche positive pour se dépouiller de soi : faire un compliment à quelqu’un, demander de l’aide…)
- Un petit témoignage de vie d’un coloc qui a connu la galère, en lien avec l’évangile du jour
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6/ Jésuite – Que je vois ton visage
40 jours pour « dépoussiérer nos images de Dieu » et retrouver son vrai visage.
Juge ou miséricordieux ? Simple idée ou créateur ? Comptable ou généreux ? Mille et un visages de Dieu habitent notre culture et nos pensées. Il nous faudra bien le temps d’un Carême pour faire le tri et découvrir comment le Christ révèle pleinement le visage de Dieu.

1/ Bordeaux – Faire Eglise aujourd’hui
« Aidés par quatre intervenants, venez approfondir le rôle de l’Église dans l’histoire du Salut, et ce que signifie « Faire Église ».
En cette période de Carême, venez découvrir mieux, ce qu’est l’Église, son fondement, sa structure, les ministères et les différents ordres qui la composent, la coresponsabilité dans la mission et la gouvernance, le rapport entre la foi et la pratique en Église, le dialogue avec le monde… »
2/ Gap – l’Eglise, plénitude du Christ, en mission pour dire l’amour qu’est Dieu
« Du 6 mars au 3 avril 2022, seront organisées à la basilique de Notre-Dame du Laus, des conférences de carême. Ces conférences débuteront à 15h15 et seront suivies des vêpres à 16h30.
Que disons-nous de l’Église ? Personne ne manque de convictions à son sujet, de représentations, voire de clichés, sans doute nombre de questions. Pour certains ce sera de grandes joies. Malheureusement pour d’autres, des souffrances. Le bâtiment église au milieu du village a longtemps servi les affiches électorales. La tenue vestimentaire des ministres est repérable. Plus récemment les débats sur les sujets sociétaux agitent les conversations. Autant de flashs qui traduisent passions, interrogations, perplexité ou foi. »
3/ Limoge – Réjouissez-vous dans l’Espérance »
« Tous les vendredis de Carême, une conférence vous est proposée à l’église St-Pierre du Queyroix de Limoges, à 18h.
Thèmes abordés :
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- Miséricorde et espérance
- L’alliance baptismale, chemin d’espérance
- L’Annonciation, bonne nouvelle pour tous
- Dans les tribulations, la force de l’Espérance
- Pierre et Juda porteurs d’Espérance
4/ La Rochelle – « Vivre la mission à la suite de grands témoins »
5 conférences de Carême se tiendront les dimanches 13, 20, 27 mars, 3 et 10 avril de 17h à 18h.
« Si chaque croyant se met à l’écoute « dans le secret » de son cœur, il ne chemine pas seul. Son itinéraire en croise des milliers d’autres, sur une trajectoire éclairée par les textes bibliques et l’enseignement du Christ sans cesse re-médité par les saints d’hier et d’aujourd’hui, par les théologiens, les grands témoins ou par de simples baptisés. »
5/ Paris – « … Voici la lourde nef ! »
« Depuis 1835, les Conférences de carême de Notre-Dame de Paris constituent un grand rendez-vous de réflexion sur l’actualité de la foi chrétienne. Chaque dimanche, conférence à 16h30, prière à 17h15, vêpres à 17h45, messe à 18h30 à Saint-Germain l’Auxerrois. Conférences données par Mgr Jean-Louis Bruguès, archevêque et évêque émérite d’Angers, théologien. »
6/ Pontoise – « Qui nous fera voir le bonheur ? »
Quel est le sens de la vie? Pourquoi le mal? Pourquoi la mort? Quelle espérance peut-on avoir? Comment la Révélation chrétienne nous éclaire t-elle? Quelle est son originalité? Finalement, croire au Dieu de Jésus Christ aide-t-il à vivre?
C’est sur ces questions existentielles fondamentales que les Conférences de Carême donneront un éclairage précieux. Cinq conférences données par Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise et Mgr François Bousquet, professeur honoraire de l’Institut catholique de Paris et curé de Magny-en-Vexin.
Tous les dimanches de Carême à 17h, du 13 mars au 10 avril 2022 à la Cathédrale Saint-Maclou de Pontoise. Thèmes abordés :
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- Dimanche 13 mars 2022 à 17h : « La vie a-t-elle un sens à la fin ? »
- Dimanche 20 mars 2022 à 17h : « Quand le bonheur est mis à mal. »
- Dimanche 27 mars 2022 à 17h : « La vie spirituelle : un long fleuve tranquille ? »
- Dimanche 3 avril 2022 à 17h : « Le bonheur : une question de vie ou de mort ? »
- Dimanche 10 avril 2022 à 17h : « L’espérance, c’est loin d’être fini ! »
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7/ Grenoble – Conférence de Carême
« Une Terre de salut
conférence de Jean-Jacques Brun, écologue, intervenant au Centre théologique de Meylan »
8/ Nantes – Conférences de Carême au coeur de Nantes
« Appelés à la sainteté… à la suite de témoins d’hier et d’aujourd’hui : Bhx Charles de Foucauld, Saint François de Sales, Madeleine Delbrêl »
Chaque semaine, découvrons deux images de Dieu qui s’opposent. Aidés de la spiritualité de saint Ignace de Loyola et des Exercices spirituels, cheminons à la recherche du véritable visage de Dieu, révélé en Jésus-Christ.
7/ Montligeon – Pas à Pâques
« Méditions du Carême avec ND de Montligeon. Du mercredi 2 mars 2022 (mercredi des Cendres) au dimanche 17 avril 2022 (dimanche de Pâques), recevez chaque matin par mail une courte méditation de la Parole de Dieu et une résolution à vivre au cours de la journée. »
8/ Retraite dans la ville – Montre nous le Père
« Montre-nous le Père » demande Philippe à Jésus (Jean 14, 8). Oui Seigneur, montre-nous le Père. Et la réponse ne se trouve pas d’abord dans un enseignement, mais dans une expérience de vie, celle dont le Christ est le témoin, depuis les eaux amniotiques et baptismales jusqu’aux eaux de la mort et de la Renaissance.
Chaque jour, pendant le carême, nous vous proposons de :
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- méditer la Parole de Dieu avec des frères, sœurs et laïcs,
- approfondir le Notre Père avec une série vidéo du frère Philippe Lefebvre produite par ThéoDom,
- prier les vêpres avec les moniales de Beaufort au son de leur kora,
- partager nos intentions de prière sur Prière dans la Ville,
- nous rencontrer en présentiel et visioconférence pour partager autour de la Parole de Dieu avec des laÏcs dominicains,
- échanger sur notre manière de vivre le carême avec Carême dans MA VIE,
- nous instruire en posant une question à une sœur ou un frère dominicain.
9/ ThéoDom – Les racines du « Notre Père »
« Le « Notre Père » est la mère de toutes les prières disaient les Anciens. Alors, prenons le temps de revenir à la source, de comprendre et de méditer cette perle que le Christ nous a laissée. Dans cette série ThéoDom, frère Philippe Lefebvre, de Fribourg, nous fait voyager dans les racines de ce texte. Il fait résonner pour nous les Evangiles avec des textes de l’Ancien Testament plein de saveurs et de surprises. »
10/ Saint-Denis de la Réunion – Retraite ignatienne pour les 18-35 ans
« Du samedi 12 mars au dimanche 10 avril 2022, Église 2.0 propose aux 18-35 ans quatre semaines de retraite spirituelle ignatienne dans la vie pour redécouvrir l’alliance et ancrer la prière dans leur quotidien. Ces quatre semaines seront rythmées par des temps de prière personnelle à partir de la Parole de Dieu, de relecture, de partage et d’accompagnement spirituel. »
11/ Tours – Pornographie
« La communauté d’e-missionnaires catholiques et association « Lights in the Dark » propose deux retraites en ligne autour de l’addiction à la pornographie :
la retraite « Enflamme ton carême » pour aider, par la prière, une personne « addict » au porno,
ou la retraite « l’Aventure Liberté », pour être aidé et sortir de cette dépendance. »
12/ Carême franciscain
« Ce parcours de Carême en ligne sera animé par notre frère Michel Hubaut, frères franciscains de la Province du Bienheureux Jean Duns Scot (France-Belgique). Théologien et auteur de nombreux ouvrages, il a aussi régulièrement collaboré avec La Croix ou Prier et animé des retraites, conférences et autres sessions de formation. Dans un langage simple et avec une grande pédagogie, il nous entraîne sur un chemin de conversion. »
« Se convertir, c’est sans cesse passer du dehors, de l’écorce superficielle des choses au « dedans », rencontrer l’intimité de Dieu au plus intime de nous-mêmes, lui qui est la vie de notre vie. » – Fr. Michel Hubaut, franciscain
13/ Prixm – Carême : 40 jours = 40 numéros
« Le Carême, c’est pendant 40 jours et ça finit avec Pâques. On s’est dit un truc simple : 40 jours = 40 épisodes. On a relevé le défi : on a créé cette saga phénoménale ! »

1/ Evry – Chemin de conversion
Pour toute l’église
« Propositions pour animer les célébrations du temps de Carême, en se convertissant à « l’écologie intégrale ». Des propositions, pourquoi ?
Pour toute l’Église, le Carême est un temps fort pour se convertir. Toutes les communautés et équipes du diocèse sont invitées à la « conversion à l’écologie intégrale », en suivant les invitations du Pape François pour entendre « le cri des pauvres et le cri de la terre » (encyclique Laudato Si – Loué sois-tu). »
2/ Paris – un parcours spirituel et ludique
Pour adolescents
« Le vicariat Enfance adolescence propose un parcours clé en main pour vivre le Carême. Destiné aux enfants en âge de suivre le catéchisme, sa conception sur plusieurs niveaux de lecture permet de le proposer à un public plus large ou de le vivre en famille. »
3/ Rennes – Opération Carême : une aventure à vivre pas à pas
Pour adolescents
Le pape a lancé un grand SYNODE, mais qu’est-ce que c’est ? Pour faire simple : une Eglise SYNODALE c’est une Eglise en marche vers Dieu et qui annonce la Bonne Nouvelle au monde.
L’Eglise c’est l’ensemble des baptisés du monde entier.
Pour ce Carême, nous vous proposons dans la « Petite Eglise » que forme votre famille, votre équipe de caté ou votre classe de choisir, de préparer et de réaliser un projet ENSEMBLE suivant les 3 mots donnés par le pape : COMMUNION, PARTICIPATION et MISSION. Etes-vous prêts à vivre une Aventure ludique pas à pas pendant 40 jours ? A prendre du temps pour se dépasser et rayonner autour de soi ! »
Outils : 1 poster, 1 livret
4/ Pôle Mission de Paris – Home group missionnaire
Pour étudiants et Jeunes pros
Vous souhaitez faire plus de place dans votre quotidien à la Parole de Dieu ?
Vous désirez mieux écouter cette Parole, pour la porter à ceux qui ne Le connaissent pas ?
Vous souhaitez la travailler pour comprendre comment elle éclaire toutes les situations humaines ?
Vous voulez découvrir comment la Parole peut rejoindre intimement ceux que nous rencontrons ?
Quel est l’objectif?
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- Travailler le récit biblique
- Saisir ce que Dieu veut me dire au travers de sa Parole pour ma vie aujourd’hui
- Extraire des passages clefs pour la mission
- Partager et relire ensemble nos expériences missionnaires
Les 3 piliers d’une rencontre
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- Prière/Louange
- Partage autour de la Parole de Dieu
- Convivialité
Deux modalités possibles >>
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- Un engagement annuel (rythme hebdomadaire ou mensuel) : lecture suivie de plusieurs livres bibliques ;
- Un engagement ponctuel, le temps de l’Avent et/ou du Carême : lecture suivie d’un livre biblique choisi
Les différents groupes se retrouveront à plusieurs reprises avec l’accompagnateur spirituel
5/ Chemin-neuf – Cana, Parcours carême couple
Pour les couples
Chaque semaine, receveez une vidéo, un topo podcast et une proposition a vivre à 2
Lancement du parcours : Dimanche 6 mars à 21h

1/ Bayonne – Marche de Carême des jeunes
« 12 mars 2022, la marche des jeunes !
Ouvert à tous les jeunes dès la 4e ! Marche par chapitres (collégiens / lycéens / étudiants / jeunes pros).
Samedi 12 mars 2022, au milieu du carême, la pastorale des jeunes propose un pèlerinage pour le 500e anniversaire de la canonisation de St François Xavier dans son village d’origine : Jaxu. »
2/ Montpellier – Pèlerinage de nuit
« Du 1er au 2 avril, à l’occasion du Carême 2022, la Pastorale étudiante et des jeunes pro du diocèse de Montpellier, organise pour les 18 – 35 ans, un pèlerinage de nuit, au départ de Saint-Gely du Fesc jusqu’au Pic Saint-Loup sur le thème “Avec le Christ, des ténèbres à la Lumière”. »

1/ Eglise Catholique – Le Carême 2022 dans votre poche
Comment se préparer à parcourir le Carême 2022, en communion avec la communauté catholique ? La Conférence des évêques de France propose un petit parcours de Carême consultable sur smartphones et tablettes. À partir du 2 mars 2022, des contenus pour prier, méditer et se préparer à fêter la Résurrection du Seigneur.
Ceux qui ont déjà l’application, nous vous invitons à la mettre à jour
2/ You Pray – Ecouter, méditer, prier
Besoin d’un coach pour le Carême 2022 ? L’Abbé Amar, Nicolas Buttet, Jacques Philippe, Olivier Belleil et d’autres grands témoins…vous êtes entre de bonnes mains ! Une méditation par jour dans votre téléphone.
7/ Service National Mission et Migrations (SNMM) – 5 témoignages vidéo et 2 soirées
- Une série de cinq témoignages en vidéo
Chaque témoin a été invité à évoquer la source de son engagement et son moteur aujourd’hui, en réagissant plus particulièrement à deux extraits du Message du pape François pour la Semaine Missionnaire Mondiale 2021.
Vous découvrirez Sœur Thérèse Broutin (Déléguée à la Mission universelle du diocèse d’Arras), Père Joseph Kamin (Aumônier national des Slovènes), Frère Xavier Plassat, op (Coordinateur de la Campagne nationale de la CPT contre le travail esclave au Brésil), Soeur Elke Steinacher (Chargée du service vie internationale à la Corref) et enfin Agnès Reuillard (Déléguée à la Pastorale des migrants du diocèse de Besançon).
Rendez-vous les lundis 7, 14, 21 et 28 mars, puis lundi 4 avril.
- Deux soirées en visio
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- Jeudi 17 mars (19h-21h) : “Les jumelages interdiocésains : des moteurs de la transformation du monde”.
- Jeudi 31 mars (19h-21h) : “Les volontaires de réciprocité à la rencontre des plus fragiles”.
>> Consulter le programme et les intervenants. Elles sont gratuites et sur inscription.
8/ Annecy – Se mettre à l’école de l’oraison
« Et si cette année, vous viviez le Carême autrement, en découvrant les richesses spirituelles de l’oraison ? Les Équipes Notre Dame vous proposent de vivre 5 rencontres pour découvrir ou approfondir l’oraison. »
9/ Avignon – Parcours de Carême : gardons l’Espérance !
« La nouvelle série de Carême de la WebTv invite à l’Espérance : chaque dimanche, un enseignement du Père Pablo nous aide à grandir dans la connaissance de Dieu, face aux défis qui nous entourent aujourd’hui. Ne perdons pas l’Espérance, courage ! Le Seigneur est là et il veut nous rencontrer tout au long de ce temps de Carême. »
10/ Cambrai – S’il te plait, donne-moi un quart d’heure – Livret de Carême 2022
« S’il te plaît, donne-moi un quart d’heure » : un livret pour, chaque jour du carême, se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu et prier.
Réalisé par une équipe du diocèse. »
11/ Monaco – Présentation du Carême 2022 en ligne – YouTube
« Parmi toutes les propositions de Carême 2022 en ligne le diocèse de Monaco propose la sienne, percutante, avec la collaboration des frères dominicains de la Province de Toulouse »

Le carême pour les nuls
Frère Réginald – Diocèse de Monaco
TUTO pour réussir son Carême
Frère Paul Adrien d’Hardemare – Dominicain
Pourquoi jeûner ?
Frère Paul Adrien d’Hardemare – Dominicain