Ta mort en short(s)
TA MORT en short(s)
Les courts-métrages
Pépé le morseDE LUCRÈCE ANDREAE
Sur la plage sombre et venteuse, Mémé prie, Maman hurle, les frangines s’en foutent, Lucas est seul. Pépé était bizarre comme type, maintenant il est mort.
Mon papi s’est cachéDE ANNE HUYNH
Un grand-père explique à son petit-fils qu’il devra prendre grand soin de son jardin après sa mort. S’ensuit une discussion, touchante et poétique, sur les traces qui restent après la disparition d’un être cher…
La Petite Marchande d’allumettes D’ANNE BAILLOD ET JEAN FARAVEL
Chroniques de la PoisseDE OSMAN CERFON
La Poisse est un homme à tête de poisson. De sa bouche s’échappent des bulles qui portent malheur. Lorsque l’une d’elle suit un personnage, le sort s’acharne sur lui…
MamieDE JANICE NADEAU
Mamie habite en Gaspésie dans une maison faisant dos à la mer. L’univers cloîtré de la vieille dame bascule lorsqu’elle reçoit un avis d’expropriation. Ce déracinement se fait sous le regard de sa petite-fille qui interroge l’absence de liens entre elles.
Los Dias de los muertosDE PAULINE PINSON
Gonzalo, mort depuis peu, retourne chez sa femme Séléné à l’occasion de « Los Dias de los Muertos ». Alors qu’il espérait manger des burritos et des beignets aux patates, il découvre que Séléné lui a cuisiné un poisson microscopique…
téléchargez le livret pédagogique
Parler de la mort avec les enfants reste plus difficile pour les adultes que pour les enfants. Leur curiosité les pousse à poser des questions qui déstabilisent les adultes. Comme si le fait d’aborder des questions complexes éveillait chez l’adulte la peur de ne pas donner de réponse objective à l’enfant, alors que ce sont ces questions mêmes, par leur valeur existentielle, qui nous rendent proprement humains.
Ce livret pédagogique vise à donner des clés de réflexion pour aborder une des questions majeures de l’existence.
Pourquoi utiliser des courts métrages pour aborder la mort avec les adolescents ?
Le court métrage autorise les jeunes à faire leur deuil en s’identifiant au personnage en deuil. Ils peuvent ainsi clarifier leurs émotions chamboulées par la mort et le deuil. Le court métrage offre également un espace-temps de sécurité émotionnelle : on a le droit de pleurer devant un film, c’est socialement accepté par les pairs. Enfin, et c’est le but de tout film, cela offre un espace d’évasion : les jeunes échappent, le temps du film, à leurs propres interrogations, voire à leur propre souffrance s’ils sont en deuil, avec la possibilité de les extérioriser objectivement.