La Vie est belle
En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d’ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l’administration fasciste.
Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l’enlève le jour de ses fiancailles avec un bureaucrate du regime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils: Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors deporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmene aux camps de la mort où Guido ve tout faire pour éviter l’horreur à son fils…
Fiche technique :
Nationalité : Italie
Date de sortie cinéma : 21 octobre 1998
Année : 2007
Genre : Drame, comédie, guerre
Durée : 1h 57
Interprètes : Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Pietro De Silva, plus
Réalisé par : Roberto Benigni
Public : lycéens
L’avis de :
La vie est belle…et pourtant la réalité est parfois bien cruelle.
Ce film est une fiction, un conte qui ne vise en aucune façon une remise en question de la Shoah. Le rire et l’humour sont les seules armes utilisées dans ce film, les seules défenses pour se détacher d’une réalité dont l’homme n’est pas maître. Ce film est un hymne à la vie, il est une fête, une explosion de joie libératrice d’autant plus utile dans une situation tragique.
Thèmes inspirés par le film :
Cette histoire pose une question anthropologique fondamentale. qu’est-ce qu’être homme face au mal, à la souffrance et à l’absurde ?
Points d’attention :
Avant de visionner le film, il est important de donner quelques éléments de la réalité du régime nazi, l’élimination des personnes handicapées en Allemagne, les lois raciales, la solution finale, les camps de concentration, la dictature de Mussolini (salut fasciste au début du film).
Questions pour un débat :
Inviter les jeunes à prendre un poste d’observation pendant le film.
par exemple:
Noter les paroles fortes du film (introduction, citation de Schopenhauer par Ferruchio, discours de l’oncle au restaurant, le final).
Le rôle du médecin et de ses énigmes dans le film (décalage entre préoccupations et réalité).
Le discours sur la race de Guido à l’école.
Le problème de math sur le coût d’un handicapé pour la société.
Qu’est-ce qui évoque dans le film le fait qu’il s’agit d’un conte (vocabulaire, symboles…).
Après avoir vu le film, se remémorer et retrouver le fil conducteur, le comique du début et le tragique de la deuxième partie, les temps forts, les situations choquantes, les séquences les plus frappantes.
Puis demander aux jeunes comment ils apprécient :
La place de l’humour dans le film;
Le rôle joué par le père;
Le rire comme exorcisme ou la capacité de se détacher de la réalité;
Le rôle de l’enfant et sa confiance totale en ses parents;
Le goût de la fête qui traverse le film…
Que pouvons-nous dire de la vision de l’homme proposée par le film ?