Etude – Les croyances des jeunes influencées par l’utilisation des réseaux sociaux

LA MÉSINFORMATION SCIENTIFIQUE

DES JEUNES À L’HEURE DES RÉSEAUX

SOCIAUX

Etude  de François Kraus, Helen Lee Bouygues, Rudy Reichstadt, janvier 2023

A l’heure où les réseaux sociaux prennent une place vitale dans notre société, au point de devenir le premier canal d’information auprès des jeunes, la Fondation Jean Jaurès a commandé à l’Ifop, avec la Fondation Reboot, une enquête mesurant l’influence des réseaux sociaux sur les croyances des jeunes, mettant particulièrement en exergue le doute des jeunes face à la science. 

Etude réalisée par l’Ifop, à la demande des fondations : 

 » À l’heure où TikTok s’impose comme le réseau social préféré des jeunes français, que sait-on de l’impact de cette plateforme sur ses utilisateurs, qui sont de plus en plus nombreux à l’utiliser pour se divertir, mais aussi pour s’informer ? François Kraus livre son analyse d’une enquête qui fait le point sur le sujet ; elle est suivie des points de vue de Rudy Reichstadt et de Helen Lee Bouygues.

Alors que la crise sanitaire a été un terreau propice à l’essor des théories complotistes dans un contexte de défiance généralisée envers les autorités, la Fondation Reboot et la Fondation Jean-Jaurès ont commandé à l’Ifop une enquête auprès des jeunes visant à mesurer leur porosité aux contre-vérités scientifiques et ceci au regard de leur usage des réseaux sociaux. Entre platisme, astrologie, créationnisme, sorcellerie et vaccinophobie, cette étude montre la sécession d’une
partie de la jeunesse avec le consensus scientifique : les adeptes des thèses conspirationnistes et plus généralement des croyances irrationnelles sont particulièrement nombreux chez les jeunes, notamment chez ceux qui utilisent beaucoup les réseaux sociaux.

Les jeunes affichent une posture nettement plus critique que dans le passé à l’égard de la science

La défiance croissante de la jeunesse française à l’égard de la science est loin d’être une illusion d’optique si l’on en juge par le faible nombre de jeunes qui perçoivent aujourd’hui positivement ses bienfaits pour l’humanité : à peine un jeune sur trois (33%) a aujourd’hui l’impression que « la science apporte à l’homme plus de bien que de mal » alors qu’ils étaient une majorité à le penser il y a cinquante ans (55% en 1972). À l’inverse, la proportion de jeunes estimant que son apport à
l’humanité est plus nocif que positif a triplé, passant de 6% en 1972 à 17% en 2022, tandis que l’idée selon laquelle son impact est neutre progressait plus légèrement (41%, +3 points).

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