L’aumônerie est considérée comme un établissement de l’association diocésaine.
Si elle n’est pas constituée en association, l’aumônerie n’a pas de personnalité juridique propre. Ses activités sont limitées aux activités d’ordre cultuel (éducation religieuse des jeunes, célébrations, pèlerinages).
La constitution en association assure le support juridique pour recevoir des subventions et mener des activités non cultuelles, notamment des camps.
Qu’elle soit association loi 1901 ou non, une aumônerie relève de l’association diocésaine tant pour les orientations pastorales que pour les questions de propriété canonique.
Canoniquement, l’administrateur de l’association agit par délégation de l’évêque ou de son délégué et non par droit. L’association est gérée pour servir les fins propres de l’aumônerie et non pour le compte des membres de l’association.
Si l’association d’aumônerie est propriétaire (en droit civil) de locaux ou de tout autre bien, ceux-ci sont canoniquement considérés comme biens d’Eglise et ne peuvent donc être aliénés sans l’autorisation de l’autorité diocésaine.
Cette distinction entre propriété civile et canonique a un certain nombre de conséquences notamment en ce qui concerne l’occupation des locaux (cf. Locaux Assurances ) et les assurances (cf. L’assurance des locaux et du matériel utilisés)