Si Dieu existe, pourquoi le mal ?

Si Dieu existe, pourquoi le mal?

_ Aumônerie : Saint pierre de Crussol (Ardeche)

Desccription

Si Dieu existe, pourquoi le mal ?

* La souffrance touche tout le monde. Violence, maladie, accidents, problèmes relationnels, échec, ne pas être reconnu, être mal aimé… La liste est interminable ! La Bible ne fait jamais l ‘éloge de la souffrance et ne l’explique pas non plus. Elle propose à l’Homme, en revanche, de dire sa souffrance, de la crier à Dieu, de la combattre et de la soulager quand cela est possible.
Dieu a connu la souffrance. Même silencieux, il compatit et il soutient celui qui souffre : par l’intermédiaire de la solidarité des autres, et dans la relation qu’il tisse de bien des manières, avec le souffrant.
La Bible invite à ne jamais porter sa souffrance seul, et lorsqu’elle devient trop vive à s’appuyer sur d’autres, sur l’Autre pour la traverser.

* Qui n’a jamais été victime d’une injustice ? Et qui peut prétendre n’avoir jamais fait de tort aux autres ou à Dieu ? Ainsi, chacun apporte sa pierre aux murs qui divisent les hommes et les séparent de Dieu. Depuis toujours, l’être humain est tenté par la spirale impitoyable de la vengeance, de la rancœur et du règlement de compte. Dieu ne supporte pas la violence et les relations brisées. Il propose une alternative : le pardon. En donnant sa vie sur la croix, Jésus montre le prix du pardon. Libérés, les hommes sont appelés à se donner mutuellement une nouvelle chance. Même si le pardon semble difficile, il ouvre le chemin de la réconciliation.

* Dieu n’a fait ni le mal, ni la mort. Il nous a crées libres pour que nous puissions librement répondre à son amour, mais nous ne faisons pas ou n’arrivons pas toujours à faire un bon usage de cette liberté.
Jésus n’a pas proposé de « théorie » ou « d’explication » du mal, mais il a lutté contre lui, en faisant du bien partout où il passait. En offrant sa vie, il es devenu « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Face à la haine qui détruit les relations entre les personnes, Jésus propose la force de l’amour et du pardon.

Taille du groupe : 6 à 8 jeunes

Durée : 2 à 3 heures

Public : Lycéen

Déroulement

1/ Ce mal qui nous traverse
A travers les mots de Grand Corps Malade et d’un de ses Slam « Le blues de l’instituteur ».
Écoute ce slam, regarde les paroles (voir la photocopie jointe) et réfléchis aux questions suivantes :
a/ Quelle phrase t’a marquée dans ce slam ?
b/ De quel mal l’auteur parle-t-il ?
c/ Comment l’auteur réagit-il devant le mal ? Quel message veut-il transmettre ?

A travers ton vécu, essaye de trouver tes propres mots pour exprimer le mal.
a/ Pour toi qu’est-ce que le mal ?
b/ Quel(s) sentiments ressens-tu ?
c / Y a-t-il plusieurs formes de mal ?

(on peut aussi séparer en deux groupes l’un regard les différentes formes du bien , l’autre le mal et ensuite on échange entre les groupes) :
2/ Et Dieu dans tout ça ?
A partir d’une situation précise, réfléchis aux questions suivantes

a/ Confronté au mal, as-tu l’impression que Dieu est présent, absent, sourd, responsable, impuissant ?
Est-ce que tu te demandes pourquoi Dieu « permet » le mal ?
Crois-tu que le mal soit voulu pour nous mettre à l’épreuve ?

b/ Crois-tu que le mal ne devrait pas exister dans un monde avec Dieu ?
Est-ce que Dieu peut être une aide quand on est victime, témoin ou auteur du mal ?

3/ Le bien et le mal dans l’évangile
Lis le texte de l’évangile selon St Matthieu 13, 24-30 : « le bon grain et la mauvaise herbe » (voir photocopie). Puis réfléchis aux questions suivantes :

a/ Qu’est-ce que ce texte nous dit du mal ?
b/ Quel est ce « champ » dont parle la parabole ? Chacun de nous ? Le monde extérieur ?
c/ Le bon grain et la mauvaise herbe semblent « sur le même plan » dans le champ, mais ont-ils le même avenir ?

Cloture de la soirée : Temps de prière avec la prière de St François

Documents à joindre : Le blues de l’instituteur de Grand Corps Malade

Nouveau champ

Temps de prière avec la prière de St François
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Æ Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer, car c’est en donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on trouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.