Une retraite fondamentale biblique pour les étudiants avec les Foyers de Charité de la Flatière
Foyer de Charité de La Flatière
Du lundi 24 février au dimanche 2 mars 2025
Cette retraite s’adresse spécifiquement aux étudiants des Grandes Ecoles, des Universités et des CPGE. Elle est ouverte aux croyants comme aux non croyants.

UNE HALTE POUR LE CŒUR ET L’ESPRIT
Vivre une retraite, c’est se mettre à l’écart quelques jours pour se rendre disponible à soi-même et à Dieu, se ressourcer et s’ouvrir à de nouveaux horizons, loin du bruit et du tourbillon quotidien. Ce peut être aussi l’occasion de faire le point sur ses choix de vie et d’orientation, dans un cadre naturel superbe, propice au recueillement, situé juste en face du Mont Blanc.
Un commentaire vivant de textes bibliques essentiels est proposé chaque jour. Interrogés avec précision mais sans technicité inutile, ces extraits sont choisis de manière à exposer les grands fondamentaux de la vie de foi. Il s’agit d’entrer dans le dessein de Dieu sur l’humanité, pour mieux le comprendre, l’aimer davantage, s’en nourrir et construire sa vie sur le roc de la Parole.
Cette écoute de la Parole est favorisée par le silence, que chacun s’engage à respecter tout au long de la retraite, selon l’esprit des Foyers de Charité. Le silence est une manière de déposer sa propre parole pour laisser agir en soi la Parole de Dieu, qui peut ainsi descendre dans les profondeurs de notre être.
INDICATIONS PRATIQUES
Inscription :
Date butoir d’inscription : 1er février.
Le nombre de participants est limité à 30 étudiants. Merci de vous inscrire fermement pour ne prendre la place de personne.
Plan général des cinq journées
Bref résumé des enseignements
Introduction et présentation de la retraite (E1)
Le premier soir, un bref enseignement présente l’organisation de la retraite et introduit à la fécondité du silence, à l’occasion d’une courte méditation de textes bibliques. Le sens de l’écoute est fondamental dans la Bible (« Écoute, Israël ») et Dieu est présent « dans la voix d’un silence léger » (1 R 19, 12), paradoxe qui trouve sa pleine formulation dans ce sommet de l’expression de Dieu dans l’Histoire qu’est le Verbum infans. Nous ne savons presque rien des mots du Verbe durant les longues années passées à Nazareth et Jésus ne commence sa prédication qu’après l’avoir enracinée dans une retraite au désert (Lc 4, 13-14). Marie parle peu dans les Évangiles, mais toujours juste, et sa parole la plus forte est le fiat donné à la venue du Verbe en sa chair. Elle s’est approprié la Parole de Dieu au point d’en faire la matrice de son Magnificat. L’Incarnation a lieu dans le silence, dans le corps de la femme de silence, qui est aussi la femme de la Parole.
Le silence, loin d’être passif, est donc profondément actif : il offre une condition de possibilité à l’exercice le plus haut de notre liberté, qui est de recevoir la Parole pour la laisser agir en nous et la mettre ensuite en pratique. Aussi la configuration d’une retraite prêchée en silence ne doit-elle pas être confondue avec un cours magistral (du type : le maître enseigne, l’élève se tait et apprend), car le silence des retraitants a un fondement de nature anthropologique et spirituelle. La prédication n’est qu’une médiation pour faire résonner dans toute sa splendeur une Parole qu’on aurait du mal à comprendre seul et que le silence permet de recevoir pour qu’elle s’incarne, à l’occasion d’une expérience de nature mariale à laquelle chaque baptisé est appelé : « Qu’il me soit fait selon ta Parole ! »