Le trésor de marcel Callo, le spectacle musical

Le Trésor de Marcel, un spectacle mêlant théâtre, danse, musique et vidéo

Déjà présenté devant plus de 10 000 spectateurs à Saint-Malo et à Lisbonne dans le cadre des Journées Mondiales de la Jeunesse, il permet de faire découvrir aux spectateurs la figure du Bienheureux Marcel Callo en dressant un parallèle entre les questions et incertitudes auxquelles a été confronté le jeune Marcel en 1943 et celles qui nous traversent aujourd’hui.

Imaginé et co-écrit par Amarù Cazenave, Fitzgerald Berthon et Maximilien Ambroselli, mis en scène par Jean Baptiste Darantière, ce spectacle est porté par une troupe d’une trentaine de jeunes bénévoles acteurs, danseurs, musiciens et techniciens issus de l’écosystème créatif de l’association Silo.

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Faire venir Le Trésor de Marcel dans votre diocèse : un projet pastoral

Inscrire le spectacle dans votre projet pastoral

Faire venir le spectacle Le Trésor de Marcel s’inscrit dans une démarche pastorale plus large pour le diocèse d’accueil.

Plus qu’une soirée artistique et musicale, le spectacle est un outil d’évangélisation et un outil pastoral.

Outil d’évangélisation, car la figure de Marcel Callo – en tant que témoin de la seconde guerre mondiale – parle à toutes et à tous. Sa vie et son message résonne fortement aujourd’hui. Crise climatique, guerre en Europe, crise sociale, l’actualité en 2024 dépeint un avenir qui offre peu d’espérance aux nouvelles générations. Découvrir Marcel Callo, c’est faire mémoire de notre histoire européenne et porter, au cœur de la cité, un message d’espérance et d’engagement dans un esprit de tolérance et de concorde.

Outil pastoral, ce spectacle est une porte d’entrée vers Marcel Callo qui est lui-même une porte d’entrée vers différentes thématiques pastorales : pastorale des familles, pastorale des jeunes, pastorale des vocations, pastorale de la santé, pastorale des prisons, les missions rurales et ouvrières, les parcours spécifiques liés aux sacrements (catéchuménat, confirmation, mariage, malades, etc.), sans oublier le lien avec les mouvements comme le scoutisme, le MEJ, la JOC.

Le spectacle peut être un point de départ ou un point d’étape dans l’animation de groupes sur ces thématiques. De nombreux fils sont à tirer pour animer des discussions, que ce soit directement à partir du spectacle ou en puisant plus profondément dans la vie du bienheureux Marcel Callo.

Pour vous y aider, le diocèse de Rennes met à votre disposition un kit pédagogique dédié pour faire le pont entre la vie du bienheureux Marcel Callo et différentes thématiques pastorales.

Autour du spectacle, un kit pédagogique complet

Avec le spectacle, la Postulation Marcel Callo a développé de nombreux outils pédagogiques qui peuvent être mis à votre disposition pour vous aider à élaborer un programme plus global :

Une vie en mission : un film documentaire de 52 minutes sur la vie de Marcel Callo et la manière dont elle résonne encore aujourd’hui

Ce documentaire, réalisé par les productions du regard et Candela Productions, contient notamment des reconstitutions de la vie de Marcel Callo avec sa fiancée Marguerite dans les rues de Rennes, mais aussi des tranches de vie avec ses amis de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et des instants de prières avec ses codétenus dans les geôles allemandes.

L’exposition itinérante Marcel Callo

Cette exposition itinérante est composée de cinq panneaux éclairés et de deux dispositifs d’affichage dynamique. Elle est calquée sur l’exposition « Marcel Callo, une vie en mission » actuellement proposée aux rennais, dans la Basilique Saint-Aubin située place Sainte-Anne. L’exposition déjà existante a été réalisée en partenariat avec l’INA et en collaboration avec deux historiens et maîtres de conférence de l’Université Rennes 2 :
Marc Bergère et Samuel Gicquel.

Le livre Entre les mains du Christ – Marcel Callo, apôtre de la fraternité

Ce n’est pas comme travailleur que je pars mais comme missionnaire, avait-il prévenu avant de quitter sa Bretagne natale le 19 mars 1943. Emprisonné à Gotha avec d’autres jocistes, il sera déporté à Mauthausen où il trouvera la mort le 19 mars 1945. Marcel Callo témoigne de la puissance de la foi face à la barbarie. Après guerre, sa mémoire et son culte soudèrent l’amitié franco-allemande et jetèrent les bases spirituelles d’une Europe de la Paix.

Ce jeune martyr français, béatifié par Jean-Paul II en 1987, est un modèle. Le Pape François ne s’y est pas trompé en le présentant comme un exemple à suivre dans son exhortation Christus vivit (2019), destinée à la jeunesse, et en faisant l’un treize saints patrons des JMJ de Lisbonne (2023). Mgr Pierre d’Ornellas, Archevêque de Rennes, évoque dans ce livre cette grande figure de la résistance spirituelle qui témoigne d’une Fraternité éternelle.

La Croix d’immortelles, symbole de la Foi qui les unissait tous

La croix d’immortelles qui a accompagné Marcel Callo et ses compagnons en détention pourra également être mise à disposition afin d’organiser une veillée de prière. En Août 1944, Marcel et ses compagnons furent réunis dans une grande cellule, appelée Die Kirche. L’un de ses compagnons, Fernand, raconta à son retour : « Un jour que nous travaillions chez un maraîcher horticulteur, du nom de Klug, je crois, Camille cueillit une poignée d’immortelles qu’il réussit, malgré les fouilles, à rentrer à la prison ». Camille les tressa en forme de croix. L’abbé Lecoq la suspendit au mur de leur cellule.

Devant cette croix fleurie, oeuvre de Camille Millet, ont prié ensemble à la prison de Gotha : Paul Beshet, Marcel Callo, Marcel Carrier, Jean
Lecoq, René Le Tonqueze, Henri Marranes, Camille Millet, Fernand Morin, Louis Pourtois (resté dans une cellule au rez-de chaussée mais en union de prière avec eux), Jean Tinturier, André Vallée, Roger Vallée, avant d’être dispersés en divers camps de concentration d’où reviendront seulement 4 rescapés, Paul Beshet, Jean Lecoq, René Le Tonqueze, Fernand Morin.

Fin septembre 1944, l’abbé Lecoq confia à Fernand son ultime recommandation :
« Tâche de la faire passer en France, ce sera un souvenir pour nous tous, lors de notre retour ». Ils partirent à onze le lendemain pour les camps de concentration, sauf Fernand arrivé plus tard. Fernand réussit à la sortir de la prison, dissimulée sous sa chemise, le lendemain du départ de ses compagnons en camp de concentration.

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