Into the wild

Into the wild afficheTout juste diplômé de l’université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l’existence confortable et sans surprise qui l’attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.

Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s’aventurant seul dans les étendues sauvages de l’Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.

Auteur : Sean Penn

Fiche technique :
Nationalité : Américain

Année : 2008

Genre : Drame, aventure

Durée : 2h 27

Interprètes : Emile Hirsch, Marcia Gay Harden, William Hurt

Réalisé par : Sean Penn

Public : lycéens

L’avis de : Robert Culat (Carpentras)

Le dernier film de Sean Penn (USA) est un bouleversant Road Movie (film de voyage) qui conduit pendant presque 2h30 le spectateur Into the wild, c’est-à-dire dans l’immensité sauvage de la nature américaine : de la Géorgie jusqu’en Alaska. Cette magnifique fresque nous touche d’autant plus qu’il s’agit d’une histoire authentique (cf. le livre de Krakauer, Into the wild) : celle d’un brillant jeune homme de 22 ans, Chris McCandless. Si le voyage extérieur est un régal pour nos yeux émerveillés, le voyage intérieur de Chris, sa quête spirituelle, constitue une solide nourriture pour notre réflexion. Chris change de nom et devient Alexander Supertramp, pas seulement pour échapper à ses parents mais aussi pour signifier son initiation à une vie nouvelle. Ce double voyage extérieur et intérieur nous renvoie aux questions fondamentales de toute vie humaine : le bonheur, l’authenticité, les relations humaines, Dieu etc. Chris, un saint François d’Assise laïc, prend des moyens extrêmes pour trouver quelques lumières sur le sens de son existence, pour se trouver lui-même. Sa quête prendra une tournure dramatique mais débouchera aussi dans une lumière qui ne peut que nous rappeler celle de l’amour de Dieu. Chris est un traumatisé, un être hyper sensible, un pur, un idéaliste, un généreux. Son histoire nous redit l’importance pour un jeune d’avoir une famille équilibrée. Fuyant son père et sa mère, son passé, et l’avenir trop prévisible que l’on voulait pour lui, c’est sur les routes, dans la solitude comme dans les rencontres, que Chris va pressentir la présence d’un autre Père… Même s’il a quelques problèmes avec la religion ! Rarement j’ai « entendu » un tel silence pendant les dernières minutes d’un film et à la sortie de la salle… On ne sort pas indemne de cette aventure existentielle. Je terminerai en citant un extrait de la chronique d’Utopia : « Beau et ample… Into the wild est un chant d’amour à la liberté, au non conformisme, à l’audace des rêveurs, à leur force intérieure, leur grandeur d’âme, la pureté de leur cœur… Exaltant ! »

Thèmes inspirés par le film :

quête de soi, quête spirituelle; le bonheur;