Nell

NellSur les rives d’un lac perdu en Caroline du Sud, le docteur Jérome Lowell est appelé pour constater le décès d’une vieille femme . A son arrivée, il découvre une jeune sauvageonne, Nell, qui vivait là avec sa mère. La jeune fille élevée dans la crainte des hommes et hantée par le souvenir de sa sœur défunte s’est repliée sur elle-même, s’inventant un langage mystérieux pour traduire ses émotions qu’elle n’a jamais pu partager.

Fiche technique :

Nationalité : film américain

Année : 1994

Genre : drame

Durée : 1 h 50

Interprètes : Liam Nelson, Natacha Richardson, Jodie Foster

Réalisé par : Renée Missel

Public : tout public

L’avis de :

Un film qui traite de notre rapport à la différence, cette différence qui marque notre langage et notre culture et qui, si elle n’est pas reconnue, peut entraîner à nier l’humanité de l’autre. Au contact de Nell, le Dr Lowell et Paula vont apprendre à redécouvrir leur propre humanité en souffrance.

Thèmes inspirés par le film :

La différence. L’humanité. La rencontre.

Questions pour un débat :

Évaluer les deux regards différents portés sur cette enfant sauvage. D’une part, le regard de la communauté scientifique qui voit en elle une exception, un moyen pour affiner notre connaissance de l’homme ; elle est sujet d’expérience. D’autre part, le regard du docteur Lowell qui va avec ‘un de ses confrères essayer de rentrer en dialogue avec la jeune fille, allant même jusqu’à faire un dictionnaire des mots qu’elle utilise et du sens qu’ils en découvrent à son contact.

Pour aller plus loin :

Rebondir sur quelques phrases du film comme : » Cette femme n’a pas un dollar, mais elle vaut des millions de dollars », phrase d’un journaliste local qui ne voit en elle qu’une histoire sensationnelle à exploiter. Les propos de Nell à son procès: » Vous savez de grandes choses et moi je ne sais que de petites choses, mais je sais que vous pleurez plus souvent que moi et que lorsque vous regardez vous ne regardez jamais en face. » Regarder aussi ce que le scientifique dit de mère Thérésa avec la question: « peut-on rencontrer l’autre sans avoir un projet sur lui ? »