80 participants pour la formation à l’accompagnement spirituel des 18-30 ans

24 & 25 janvier 2024

Pour la quatrième année consécutive, les service national Jeunes et vocations propose un formation en VISIO pour tous ceux sont en situation d’accompagner des jeunes de 18-30 ans. Beaucoup de prêtres, de religieuses et surtout beaucoup de laïcs, jeunes et moins jeunes, qui se mettent au service de ce travail d’écoute !

Former des accompagnateurs, c’est la demande des jeunes, et du Pape François, explicitement formulée lors du dernier Synode sur les jeunes (2018 et 2019). Mgr Renauld de Dinechin et le père Nicolas Rousselot, sj (Nicolas assure le fil rouge de la formation) nous ont admirablement conduit pour comprendre de quoi il s’agit quand on parle d’accompagnement spirituel. La place de la prière, de la vie, des choses complexes de la vie aussi. Le choix des mots : accompagnateur ? père spirituel ? for interne et for externe, etc…

Il est bon de savoir pour quoi un jeune demande un accompagnement spirituel et ce qu’il attend de nous : s’agit-il d’une étape de vie affective, une question d’orientation pour ses études, une demande vocationnelle explicite, une épreuve qui demande écoute et compassion, une interrogation au sujet de la foi, un besoin de relire un évènement ponctuel marquant, une demande pour apprendre à prier ?

Durant la formation ici, les vidéos et mises en situation nous permettent de voir les travers, et de trouver la juste attitude… On essaie de décrypter les postures de l’écoutant et les différentes fonctions de l’écoute active : dans notre attitude, et nos paroles comme accompagnateurs, sommes-nous dans une fonction de support ? de conseil ? d’enquête ? d’évaluation ? ou d’interprétation ?

On a aussi abordé le thème, si important chez les jeunes, de l’idéal.

Le P. Jean-François Noel, psychanalyste, nous montre, à travers les récits bibliques, combien l’Idéal nous permet de nous construire, Mais aussi combien il doit aussi être « dépassé », élargi, pour ouvrir à des perspectives plus grandes pour ne pas nous laisser enfermer dans l’idéalisation (l’idéalisation est la dégradation de l’idéal). L’Ideal nous permet de traverser l’angoisse. Trop de jeunes aujourd’hui sont traversé par l’angoisse en voyant le monde. Ils se veulent « réalistes » mais c’est en fait une forme de pessimisme déguisé, ils n’osent plus rêver ou croire à la vie !

Le Synode sur la synodalité

Le Service civique dans l'Eglise

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