Tous appelés à la sainteté, chacun avec ses dons et ses talents !

C’est sur ce thème que le Festival Jeunes pour les vocations, qui s’est tenu à Paris les 30 avril et 1er mai dernier, s’est lancé.

A destination des jeunes entre 18 et 30 ans, ce week-end interroge sur notre avenir, notre mission, notre vocation. Une vocation qui concerne chacun d’entre nous et chaque état de vie car « toute vie est vocation ».

A travers des figures de saints, des ateliers de discernement, une soirée de témoignages et de louange, une nuit d’adoration à Montmartre, ce weekend a permis de donner du contenu et des moyens pour aider chacun à trouver sa route avec le Christ, à accueillir « le mystère du projet unique et inimitable que Dieu a pour chacun » Christus vivit 280.

Samedi 30 avril

Dimanche 1er mai 2022

Avec St François, vivre l’écologie intégrale

Route animée par les frères franciscains conventuels.

Le cheminement que nous proposons passera par un temps “Loué sois Tu Seigneur” (Prière de louange charismatique) et une présentation de l’écologie intégrale à partir des dimensions de l’émerveillement, de la fraternité et de la vie franciscaine. Avec saint François d’Assise et les Saints de la Famille Franciscaine, viens vivre l’expérience de l’écologie intégrale dans la louange du Dieu d’Amour, réconcilié avec ta pauvreté, en communion joyeuse avec tes frères et sœurs, entrainé par toute la création, et ainsi transformé pour l’annonce de l’Evangile.

Avec St Dominique, écouter la Parole de Dieu et la transmettre en toute situation

Route animée par des frères, sœurs et laïcs dominicains.

A travers plusieurs lieux dominicains de Paris, viens découvrir de multiples formes d’écoute de la Parole de Dieu, les missions de la famille dominicaine et ses assises spirituelles et pratiques. Nous visiterons plusieurs lieux de vie des dominicains à Paris.

Avec Ste Geneviève, vivre l’enracinement dans la prière et l’engagement dans la cité

Route animée par des vierges consacrées.

Au programme : marche pèlerine vers St Etienne du Mont, temps de prière au tombeau de la sainte, témoignages de figures diverses actualisant la vie de la sainte par l’engagement dans la cité, notamment en politique, et/ou par la vie consacrée dans l’ordo virginum.

Avec St François Xavier et St Ignace de Loyola, être missionnaire pour aujourd’hui

Route animée par la famille ignatienne, jésuites, religieuses et laïcs.

Viens marcher à nos côtés dans Paris pour découvrir comment le monde est notre maison, comment toute réalité est un appel missionnaire, un appel à chercher et trouver Dieu en toute chose.
Depuis la Maison Magis dans le VI° où se croisent toute l’année réfugiés, startupeurs, volontaires internationaux et étudiants, jusqu’aux pentes de Montmartre où Ignace et François Xavier ont choisi de s’engager à vie pour servir Dieu à la manière du Christ, auprès de tous, sur tous les continents, dans toutes les réalités : Viens et Vois !

Avec Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, puiser au quotidien dans les ressources de la vie contemplative

Route animée par la famille carmélitaine.

Des frères carmes et des laïcs du Carmel proposeront de suivre les pas de la petite Thérèse – en commençant par la Basilique Notre-Dame des Victoires – pour évoquer les ressources de la vie contemplative, au coeur même des activités quotidiennes. Les sœurs carmélites de Montmartre accueilleront ensuite les participants à cette route, pour un temps de témoignage et d’expérimentation de la prière contemplative.

Notre Dame de la Paix

Avec St Jean-Marie Vianney, découvrir la mission du prêtre diocésain et nous interroger sur la nôtre

Route animée par des prêtres en paroisse, membres de la Société Jean-Marie Vianney (SJMV)

Pasteur marchant avec le peuple de Dieu, “parfois devant, parfois au milieu, parfois derrière” (Pape François), le prêtre diocésain a pour exemple et témoin saint Jean-Marie Vianney, prêtre français du 19e siècle, dans un petit village de la Dombes. En quoi sa figure spirituelle parle-t-elle aujourd’hui aux prêtres en mission dans les paroisses de France ? Comment peut-il éclairer notre mission et nous accompagner dans l’évangélisation ?

Avec Ste Marie-Madeleine, vivre la mission par l’annonce directe de l’Evangile !

Route animée par Anuncio

Au programme : formation à la rencontre, louange et envoi en mission, mission de rue en binôme, retour de mission et action de grâce.

Avec St Jean Bosco, évangéliser en éduquant et éduquer en évangélisant.

Route animée par la famille salésienne

St Jean Bosco nous invite à sortir à la rencontre de Dieu présent dans la vie des jeunes. Un après-midi où l’on se découvre enfants d’un même Père dans la joie du jeu partagé et la richesse de nos différences.  Des témoignages de chrétiens qui vivent dans l’éducation leur chemin de sainteté.

6 pièges de la liberté et 8 conseils pour prendre une bonne décision !

Equipe ignacienne avec le P. Grégoire Lebel, jésuite

animé par l’équipe Vocare : P. Remy Pignal, Jean-Baptiste et Bénédicte Receveur et Alban de la Presle

animé par le P. Vincent Breynaert

animé Mère Emmanuelle, abbesse de l’abbaye de Boulaur

Par son authenticité et sa radicalité, intenable à simple vue humaine, la vie monastique est un témoignage pour le monde : Dieu seul suffit. Les moines et moniales éclairent d’une manière toute spéciale la destinée humaine qui consiste à chercher Dieu et à se laisser trouver par lui, afin de le suivre toujours mieux. Pour cela, la règle de saint Benoît leur offre un cadre solide qui ne les oblige pas à tout réinventer tout le temps, et qui oriente leurs forces sur l’essentiel. Au quotidien, la recherche de Dieu passe par la prière, par le travail (notamment manuel), par l’accueil des hôtes ou par l’obéissance à un supérieur (comme Jésus, obéissant au Père).

La vie fraternelle a aussi une importance décisive. Quand chacun se laisse travailler par Dieu et « déplacer intérieurement » par le discernement personnel et communautaire, un travail d’enfantement de la volonté du Seigneur se met en place et porte du fruit. C’est ainsi que les abbayes deviennent des lieux de vie intense, de grande audace, de joie débordante au profit de tous ceux qui les approchent : hôtes, touristes, voisins, habitants, partenaires professionnels et institutionnels, familles, fidèles des paroisses et diocèses alentour…

animé par le P. Olivier de Cagny, Directeur de séminaire

En préambule, je fais volontiers mémoire de l’évêque fondateur de la Maison Saint-Augustin. En septembre 1985, lors de la rentrée de la deuxième promotion de cette nouvelle année propédeutique appelée plutôt à Paris « année de fondation spirituelle ». Je cite le Cardinal Lustiger à partir de mes notes prises ce jour-là :

Je vous redis les objectifs principaux de cette année :

  1. Ce n’est pas une année « pour voir ». Vous avez déjà suffisamment discerné que Dieu vous appelait très probablement à devenir prêtre, plutôt prêtre diocésain, et a priori à Paris. Paix et joie durables et profondes se sont installées en vous à l’idée de cette vocation. Un long accompagnement spirituel a déjà permis d’avancer dans cette direction. Cette année, nous demandons à Dieu de confirmer tout cela s’il le veut.
  2. Mais pour obtenir cette confirmation, vous n’allez pas « jouer » au moine ou au prêtre. Vous allez vous enfoncer dans la profondeur de la vie baptismale en développant trois caractéristiques propres :
    1. L’offrande de votre vie : « me voici, fais de moi ce que tu veux… »
    2. La réappropriation des éléments structurants de la foi chrétienne : quelques cours fondamentaux (1h30 par jour) : Liturgie, Mystère chrétien, anthropologie, bible, chant.
    3. La vie communautaire et fraternelle

Les générations ont changé, mais les grandes intuitions demeurent.

animé par Sr Hélène Bureau, religieuse de l’Assomption

Les vœux sont un choix audacieux, à condition qu’ils nous humanisent ! C’est une aventure humaine alternative, qui suppose combat et goût de l’effort. Mais ce n’est pas un choix réservé aux héros. Il ne peut se faire qu’avec une âme de pauvre, dans la foi à Dieu pour qui rien n’est impossible.

La chasteté touche notre désir d’aimer et d’être aimé, la peur de la solitude et de l’abandon. Choisir le célibat pour le Royaume dans la vie communautaire nous offre une extraordinaire école d’amour, pour aimer sans exclusion ni possession, au sens fort de l’agapè.

La pauvreté rejoint notre désir de posséder et la peur de manquer. En mettant en commun leurs biens et en renonçant à toute possession les religieux veulent concrètement résister à la consommation et mettre en pratique la générosité et la sobriété heureuse.

L’obéissance questionne notre désir de commander et la peur d’être asservi. Le vœu d’obéissance place les religieux dans la dépendance volontaire à un supérieur. Choix délicat qui peut être l’occasion de graves d’abus ! Pourtant ce vœu nous offre une libération de notre égocentrisme et nous apprend la confiance en soi et dans les autres. Il nous invite à ne pas confondre nos choix avec nos envies du moment, mais à vivre le discernement en vue d’un projet commun, que nous contribuons à construire en y apportant humblement ce que nous sommes.

animé par Mgr Bertrand Lacombe, archevêque d’Auch

Si l’accompagnement spirituel personnel est un incontournable du discernement, l’éveil vocationnel au sein d’un groupe d’Eglise fait aussi partie de l’initiation des jeunes chrétiens. La parole vocationnelle au sein d’un groupe permet l’expression de l’animateur mais aussi de chacun des membres. Elle ouvre le cœur à la joie de la réponse à l’appel du Seigneur et à une meilleure connaissance des grâces du célibat pour le Royaume. Afin de faire résonner ces appels particuliers, mais aussi de se prémunir d’idéalisations, la figure nouvelle des guides vocationnels est à encourager. Généralement issus de services de vocations de diocèses et de communautés, adultes de tous âges, ils savent s’adresser à différents publics : enfants, jeunes, responsables ecclésiaux.

On sera attentif à leurs donner une solide formation : animation pastorale (partages, jeux, marches, témoignages, temps de prière…), connaissance de l’Eglise et des jeunes, bases du discernement vocationnel, lien avec des consacrés et des prêtres, écoute et prière…

animé par Dominique de Monléon Cabaret

Voir les années passer sans parvenir à réaliser son désir de mariage : mystérieuse épreuve des prières non exaucées ; épreuve aigüe pour la femme désirant être mère. Peut-on alors, pour de bon, garder un regard confiant sur son avenir, sans déni de ce qui est perdu au fil des ans, sans biffer la prégnante réalité des renoncements ?

Oui, car le bonheur n’est pas seulement un cadeau, il implique aussi, chaque jour après l’autre, le choix déterminé de la joie et de poser des actes libres, tout simples : accepter telle invitation et s’y tenir, propre de la fiabilité ; rendre service à l’autre pour l’autre, gratuitement, propre de l’amitié. Ou encore se rappeler avec gratitude les moments heureux ; s’offrir un temps de repos ; s’accepter soi-même ; accepter l’autre sans vouloir le changer. Tout cela, c’est au fond, faciliter une vie paisible avec l’autre, avec les autres, dans l’amitié et peut-être le mariage.

Oui, sans gommer la souffrance, il est bon de profiter de l’attente pour accroître sa capacité au bonheur.

animé par le P. Pierre-Marie Castaignos, serviteur de Jésus et de Marie, Abbaye d’Ourscamp

avec un jeune couple marié depuis deux ans, Aude-Marie et Rami

Alors que le nombre de divorces reste toujours aussi important, la nécessité d’un discernement en amont des fiançailles devient un moment important si l’on veut s’engager dans une mariage durable. Grâce au témoignage de Rami et Aude-Marie, les participants de l’atelier ont pris conscience de l’importance d’un travail sur soi et de l’impact que les familles d’origine pouvait avoir sur la qualité de la relation. Le père Pierre-Marie Castaignos, les a invités à réfléchir à partir d’une liste de critères de discernement objectifs et subjectifs sur les aspects important à tenir en compte pour la construction d’un couple stable et fidèle. Le discernement permet de mettre du rationnel dans une relation amoureuse où les émotions sont largement sollicitées.

Alors que le discernement est une étape incontournable pour ceux qui se consacrent, la démarche est novatrice pour ceux qui veulent unir leur vie devant le Seigneur dans un engagement qui scelle aussi un lien pour la vie.

animé par le P. Dominique Degoul, jésuite

Pour les anciens, le travail était la malédiction des pauvres soumis à la nécessité.

Mais Hannah Arendt distingue le travail, ordonné à la survie, de l’œuvre, créatrice, et qui laisse une trace.

Or, dans la Bible, la création est l’œuvre de Dieu. Dès lors, l’activité humaine participe à cette œuvre de création.

Cependant, nous travaillons par nécessité ; et, à quelques exceptions près de métiers demandant un investissement intérieur fort (médecin, artiste, militaire, éducateur …), ou de parcours particuliers, le travail ne constitue pas à lui seul une vocation : il vaut mieux ne pas s’identifier totalement à lui.

Mais, m’étant demandé ce qu’il apporte au monde, et dans quelle mesure il me construit intérieurement, je peux en faire une lecture spirituelle, en prenant le temps de contempler ce que je fais comme une partie de l’œuvre de Dieu… Ainsi, sans jamais prendre toute la place, le travail que je fais par nécessité peut devenir partie de ma vocation.

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